mercredi 26 novembre 2014

Here Comes The Sun !



Depuis sa rencontre impromptue avec Yoan, Leila se sentait peu à peu pousser des ailes . Elle qui avait peur de s'ouvrir aux sentiments pourtant bénéfiques dans la vie depuis une histoire avec un homme tourmenté et manipulateur , voyait en Yoan une chance inouïe de poursuivre son existence sous un ciel serein.


Il faut avouer que ces deux là faisaient bien des envieux , c'était magnétique entre eux et Yoan , fort patient ,avait bien compris que Leila avait besoin de quelqu'un sur qui compter et surtout un compagnon qui sache l'écouter , la comprendre et faire preuve de patience, parfois ...



Chaque jour réservait son lot de surprises : Les collègues de l’établissement hospitalier (souvent peu hospitaliers justement) qui arrivaient en retard ou qui s'arrangeaient toujours pour trouver une combine à la con pour obtenir du patron une journée de repos en plus .Ses enfants Gustavo et Dino qui occupaient les trois quarts de son temps et souvent l'objet de nombreuses de ses angoisses.





Yoan , lui travaillait au sein d'un journal d'information indépendant , son truc  à lui son "moteur" était le contact humain , les ambiances conviviales et bien entendu il était à l'affût de la moindre dépêche AFP . Un dégoût profond pour toutes formes d'injustices et une méfiance absolue du Pouvoir .



Avec lui , Leila se sentait comme chez elle , elle qui aimait parfois à dire "Yoan c'est moi en mec !" passait ses soirées et week end  de libre en sa compagnie et ce qui commençait à vivre entre eux était comme une bulle de joie inattendue.



La belle brune avait, en effet, tendance à penser qu'elle ne méritait pas toute cette attention dont faisait preuve Yoan avec la sincérité de ceux qui aiment véritablement .Cette attitude agaçait parfois ce dernier , mais, il se disait que cette femme qui comptait si fort dans sa vie à présent lui apportait tant qu'il lui fallait être compréhensif .


Lui n'avait pas connu un tel engouement depuis de longues années. Toujours le nez dans ses activités avec parfois quelques aventures mais qui ne lui apportaient pas grand chose alors ...Leila ! C'était pour lui comme un soleil , un soleil avec quelques nuages qu'il mettait un point d'honneur à dissiper et , il faut avouer qu'il y parvenait avec succès.








Depuis un an maintenant , Yoan avait fait la connaissance des enfants de Leila , Le petit Gustavo , très espiègle et curieux de tout et le plus grand Dino , un passionné de jeux et assez philosophe pour son jeune âge. Après quelques jours ou les deux garçons restaient un peu sur la défensive devant ce nouvel arrivant dans leur existence et celle de leur mère, le courant passa fort bien et Yoan était ravi de pouvoir partager des moments avec "deux petits gars très bien" comme il aimait à le dire 



Un matin , alors qu'elle se levait pour partir au travail , Leila se dit qu'il était temps d'accepter les belles choses que la vie lui offrait . Elle ferma les yeux quelques instants et se dit à haute voix : "J'y ai droit à présent , allez Leila , respire !!"

FIN

mardi 21 octobre 2014

Parfois quand la pluie cesse ,le soleil arrive malgré les nuages

 C'était un mercredi , vers 15 h 25 environ . Leila profitait d'un bref moment de répit sans ses enfants Gustavo et Dino qu'elle avait eu la judicieuse idée d'inscrire à un centre de loisirs ou chacun d'eux allaient pouvoir s'amuser comme bon leur semblait.



Il est vrai que son quotidien ne manquait pas de piquant ni d'imprévu. Entre ses collègues de travail que l'on aurait pu aisément comparer à des pies ou des poules qui jacassent durant les longues heures de labeur en oubliant parfois de réaliser l'essentiel de ce dernier ou les bonnes copines pas toujours présentes quand il le faudrait pour donner un coup de main ou soutenir notre brunette des villes dans ces moments de doutes  et de légers vagues à l’âme




Parfois, comme ne le dit pas le proverbe, quand la pluie cesse , le soleil arrive malgré la présence des nuages ...



Ce jour là, justement , quelques nuages avaient assombri le ciel de la ville de Mufflin lorsque Leila tomba sur un homme un peu dégarni mais encore jeune et bien portant qui, visiblement revenait du supermarché .


Bang ! Yoan, notre zélé marcheur  tomba net aux pieds de Leila en renversant le sac contenant ses provisions .

-Oh !! excusez moi madame , je suis confus , je marchais en rêvassant , je ne vous avais pas vu et ...je dois dire qu'en vous voyant à présent , je comprends que je sois tombé ainsi ! s' exclama t-il .

-Vous êtes drôle vous alors !! répondit dans un rire Leila qui trouva la scène assez cocasse et se dit assez rapidement en elle même qu'il n'y a bien qu'à elle que ces choses là arrivent!



Afin de se remettre de cette rencontre assez inattendue, Yoan invita Leila à venir boire un verre chez lui.

-J'habite à deux pas, ce sera l'occasion de nous connaitre un peu mieux et , de vous faire goûter ce très bon sirop de groseille bio que je viens justement d’acheter et qui, par chance, ne s'est pas brisé en tombant ...sur vous !

Leila (toujours prudente et sur la défensive ) hésita puis ,amusée par la situation burlesque et , avouons le , agréable , accepta avec joie.

L'appartement de Yoan se trouvait dans un immeuble ancien et l'homme avait pris un soin tout particulier dans sa déco , Leila , un peu moins sur la défensive et de plus en plus à l'aise avec cet homme un peu atypique et assez bavard  sentit tout à coup les nuages de sa vie se dissiper ...un peu .

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                                                                       BONUS MUSICAL
                                       JUKE 'OX' REMEMBER 2001    "à l'horizontale"


Un cadeau que je vous offre en attendant  de vous proposer de nouvelles chansons pour la fin 2015
Je vous fais découvrir (ou redécouvrir ) la chanson "à l'horizontale" que j'avais écrite et composée en octobre 2001 , m'inspirant de la dérive télévisuelle au commencement de ce nouveau siècle .

La voici dans une nouvelle version . Bonne écoute !


L'Amour oh bon dieu quel bordel !
on t'a mis tout en bas d'l'échelle
t'es plus qu'un prétexte au bonheur
ivresse pour téléspectateurs
un œil ouvert sur tes détails
t'es plus qu'un tas d'billets d'euros
faut faire semblant sous les chandails
de s'aimer pour être un héros
à l'horizontale faire plaisir aux télé-mateurs
à l'horizontale la vérité c'est clair est ailleurs
verticalement c'est pitoyable
ce qu'il faut dire l'ennui venant
cloîtrés comme des beaufs dans l'étable
en attendant les sentiments
prouesse de survie détestable
à la clé le super jackpot
j'suis pas sur qu'en sortant d'l'étable
ils resteront les meilleurs potes
à l'horizontale faire plaisir aux télé-mateurs
à l'horizontale la vérité c'est clair est ailleurs
l'amour oh bon sang quelle histoire !
juste un scénar' d'mauvais sitcom
t'es qu'un sentiment dérisoire
qu'on déclame en mâchant du chewing-gum
et l’œil ouvert un brin salace
quelques frustrés pour très longtemps
vont s'prendre au jeu de ta fiction
futile , ringarde et dégueulasse ...
à l'horizontale faire plaisir aux télé-mateurs
à l'horizontale la vérité c'est clair est ailleurs...

dimanche 21 septembre 2014

Les élucubrations d'une gazelle au coeur sauvage

 Il devait être déjà 17 h 30, lorsque Leïla Bounit quitta son travail d'assistante dentaire au sein d'un grand cabinet de la ville de Mufflin , quand  son téléphone portable se mit à sonner sans relâche .



Leïla se mit d'abord à râler tout en marchant d'un pas décidé puis elle décrocha .
Au bout du fil , c'était Gustavo le plus jeune de ses deux fils qui l'appelait depuis son collège pour lui signifier qu'il s'ennuyait ferme dans cet établissement aussi peu  réjouissant que l'enceinte d'une prison.

-Ah non Gustavo ! lança t-elle , un peu essoufflée qu'elle était en rejoignant son véhicule pour repartir chez elle
-Tu attends au moins la fin des cours , je viens te chercher ainsi que ton frère Dino qui est sans doute déjà entrain de s'impatienter .
-Je file  ! Allez  ! à tout de suite ! tchao !


Vive comme l'éclair, gracieuse comme une gazelle et aussi indomptable qu'un animal sauvage, ainsi évoluait Leïla Bounit, courant à cent à l'heure , de chez elle jusqu'à l'école de ses enfants , de son travail à son domicile sans penser à se poser un peu et à accepter qu'on lui fasse le bien qu'elle méritait tant.


Tout l'été avait été consacré à son déménagement :le montage des meubles, la déco , les cartons à transporter puis à ouvrir ....pas un jour de répit pour partir un peu dans ce sud de la France qu'elle aimait tant et qui lui procurait tant de joie.
Dino et Gustavo , ses deux enfants qu'elle élevait , jusqu'à présent toute seule avaient beaucoup contribué à lui venir en aide , enfin surtout le petit Gustavo , un sacré numéro qui ne tenait pas en place plus d'une minute sans bouger et qui avait depuis tout petit développé un sens de l'observation et une malice digne du célèbre lieutenant Columbo .

Le plus grand , Dino était plus renfermé et préférait la compagnie de ses jeux et de ses copains aux aléas du quotidien . En résumé , pour Leïla, ce n'était pas simple , et , encore moins la fête à chaque instant de son existence mouvementée.


Ce jour là , lorsqu'elle arriva devant le collège de Gustavo , ce dernier était entrain de vérifier si les marches de l'escalier de ce lieu étaient aux normes tandis  que Dino , tout content de lui et bombant le torse , venait de trouver un moyen , grâce à son nouveau jeu , d'offrir de l'inutile et du superflu à ses copains joueurs sans que ces derniers ne s'en aperçoivent .

Décidément, l'automne s'annonçait bien !

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                                              ENTRETIEN SUR RADIO 925.BE

 
 
J'ajoute ici le lien qui mène à l'entretien radio réalisé sur Radio 925.be qui m'a été consacré dimanche 5 octobre entre 20 H et 22 h . Invité que je fus par Domi et Jean Gaétan .
 
Pour écouter l'émission c'est ICI :

dimanche 3 août 2014

Juke Box Remember : "Je l'aime à mourir " de Francis Cabrel





 L'été se poursuit et j'espère que vous en profitez pleinement ! Les nuages ont encore la fâcheuse tendance à jouer à cache-cache avec le soleil  et, lorsque ce dernier est là : Avouons le , c'est Byzance et cela donne envie de chanter !



Vous me voyez venir ...L'occasion est donc toute trouvée pour un quatrième épisode de notre série musicale : JUKE BOX REMEMBER .

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Parlons ensemble d'un des plus grands auteurs compositeurs interprètes francophone : Francis Cabrel . Mon attention s'arrête tout particulièrement sur ses débuts dans le monde variétistique Français .

Après avoir  passé son enfance à Astaffort  dans cette belle région du Lot-et-Garonne , Francis Cabrel peu doué pour les études, se tourne très rapidement vers sa passion : La musique .



Le déclic commence à l'adolescence lorsque son oncle lui offre sa première guitare , le timide garçon va alors s'user les doigts sur les chansons de ses idoles : Bob Dylan , Neil Young et Léonard Cohen.

Puis il monte un groupe avec des copains et se fait remarquer en juin 1974 dans la ville de Toulouse avec une chanson écrite pour sa jeune épouse :"Petite Marie" . Coup de chance incroyable ,cette chanson lui vaut de remporter un prix et , par la même occasion ,lui ouvre les portes du métier ,si bien qu'il signe avec la firme CBS pour réaliser un premier disque !




Son premier album parait en avril 1977 mais ne remporte pas l'adhésion du grand public . Ce 33 tours comporte les titres "Les Murs de poussière" et "Petite Marie"qui, obtiendront tout de même quelques fugaces passages en radios.



Loin de se décourager, Notre troubadour à moustaches et à l'accent méridional sillonne les routes en compagnie d'autres artistes afin d'interpréter ses chansons devant un public qui va l'adopter petit à petit .




La vie de notre ménestrel va changer du tout au tout après la parution en juin 1979 de son second 33 tours intitulé "Les Chemins de traverse" . Le premier 45 tours extrait "Je l'aime à mourir " va très vite connaître un immense succès jusqu'à se classer en tête des Hit-Parades le 22 juillet 1979 !


Le grand public découvre ce chanteur à l'allure de mousquetaire et adopte derechef cette chanson d'amour construite autour de quelques arpèges (un ami lui ayant montré une technique afin de faire des arpèges inversés , la chanson lui serait venue dans les heures qui suivirent cette découverte).


Les médias s'arrachent la présence de Francis Cabrel et ,durant l'été et l'automne 1979 , il est présent partout . L'album triomphe également puisque ce sont pas moins de 600 000 exemplaires qui s'écouleront (et 500 000 exemplaires du 45 tours "Je l'aime à mourir").


Signalons que cette chanson qui va le lancer s'exportera hors de nos frontières puisque la ritournelle fera également un tube en Espagne et dans de nombreux pays d'Amérique du sud sous le titre "La Quiero a morir ".


Il est amusant , si l'on veut restituer un peu cette époque , de constater que ce titre est arrivé en pleine période Disco !

L'on dansait alors sur les tubes de Earth Wind and Fire, Patrick Juvet , Claude François, Sheila (et les B Devotion ) et sur les notes synthétiques et oxygénés de Jean-Michel Jarre .Sacrées Seventies !!!


Un artiste atypique correspondant peu aux formats en vogue et une relève certaine de la chanson Française dans laquelle Francis Cabrel s'immiscera  pour ne plus quitter le cœur du public .


Retrouvons-le ,le 14 septembre  1979 dans l'émission TV :" Soleil à la clef " interprétant son célèbre "Je l'aime à mourir : MUSIQUE !


mardi 1 juillet 2014

"Absolute Directors" de Franck Buioni . Une plongée abrupte dans les méandres du Nouvel Hollywood.

 
 
 
La saison estivale se prêtant fort bien aux longs moments de lecture au bord de la plage, à la montagne ou en ville. Je vous propose l’un de mes coups de cœur du moment :




« Absolute Directors, le temps de la décadence « de Franck Buioni .Une biographie dense et rutilante comme un bolide,consacrée au cinéma et surtout à une période mythique, une parenthèse enchantée qui démarre en trombe au début des années 60 et se clôture à la fin des années 70. Une période que l’auteur de cet ouvrage nomme très justement le Nouvel Hollywood.





Le Nouvel Hollywood étant le challenge cinématographique de nombreux réalisateurs de cette époque décidant de rompre une bonne fois pour toutes avec le cinéma d’Antan (donc d'avant les sixties) afin de relater et de mettre en scène des films beaucoup plus réalistes.





Tout commence avec un premier chapitre consacré au réalisateur William Friedkin, le créateur de films incroyables ayant marqué leur époque. Citons « L’exorciste », « French Connection » ou encore « le convoi de la peur ».



Diantre ! Moi qui connaissait fort peu l’animal, je peux vous assurer que vous allez plonger en plein cœur de la vie tourmentée et de la créativité ébouriffante de William Friedkin. Un personnage tyrannique, odieux, égocentrique, d’une rare mauvaise foi mais étant doté d’un talent aussi gigantesque que le sont ses principaux défauts.





Et c’est là, cher amis, le coup de force du biographe passionné qu’est Franck Buioni (auteur d’une biographie consacrée au chanteur Peter Gabriel, dont je vous avais parlé en 2008) :



Nous narrer (non sans humour et formules à l'emporte-pièces ) la vie d’un type dont l’existence rebuterait n’importe quel quidam digne de ce nom en faisant ressortir ce qui l’anime au plus haut point et finalement nous le faire aimer .





Le livre se poursuit (non, je ne vais point tout vous raconter) par les débuts et l’ascension du réalisateur de « Scarface » et des « Incorruptibles », j’ai nommé Brian De Palma !

Un passionné lui aussi et qui se destinait au départ à une toute autre voie …les hasards de la vie.






L’on parle aussi de politique (afin de restituer les évènements dans leur contexte) mais également de musique dans cet « Absolute Directors ».

 
A ce propos, l’auteur nous présente une immersion dans le tumulte de l'existence  du producteur de disques Phil Spector. Lui,qui fut derrière la console pour graver les incontournables tubes des années 60 : « Be My Baby », « Then He Kissed Me, » « Da-Doo-Ron-Ron, » « He’s a Rebel », » Baby I Love You » ou encore l'imparable« Unchained Melody ».



Un personnage complexe, complexé, tout aussi irritant que bougrement talentueux et dont l'itinéraire va basculer peu à peu dans un cauchemar absolu.



Vous l’aurez compris, je vous recommande plus que vivement la découverte de cette biographie consacrée au cinéma mais aussi, et surtout :


 à une époque où tout semblait possible …dans l’espoir, j’imagine, que la bien heureuse histoire se répète pour notre plus grand plaisir.

mardi 29 avril 2014

Quelques bonnes nouvelles des étoiles et en avant la musique !






C'est enfin le retour du printemps, du soleil qui nous réchauffe le corps et le coeur et des jours qui rallongent peu à peu .

Autant d’éléments clés qui redonnent le sourire. L’occasion toute trouvée pour vous faire part de quelques nouvelles concernant mes activités d’auteur compositeur interprète.


Depuis la parution de l’album « Pauvres Terriens » en septembre 2011 et le bel accueil que vous avez réservé à ce CD (merci encore !), j’avoue que je n’ai point chômé. L’impact de cet opus (porté par les titres « C’était avant » et « Allez-y en Malaisie ») m’a amené à me produire dans la région Ardéchoise et Lyonnaise afin de promouvoir ce disque et partir à la rencontre de celles et ceux qui me font l’amitié d’aimer mes chansons depuis quelques années déjà.



 
 
Je continue d’ailleurs à donner quelques récitals et je suis à la recherche de lieux pouvant me permettre d’aller vous rencontrer afin de partager un bon moment musical ensemble (donnez-moi s’il vous plait vos bons plans dans les commentaires ou par mail privé).




J’ai commencé à écrire quelques nouvelles chansons afin de vous proposer un nouvel album courant 2015 ou 2016. Je suis long et je m’en excuse par avance, sachez que cela prend du temps d’écrire, de composer et de trouver l’inspiration suffisante afin de ne pas vous décevoir et j’avoue que votre engouement lors de ces moments scéniques et dans les retours que j’ai eu suite à « Pauvres Terriens » ont redoublé ma motivation et mon souhait d’améliorer mon petit artisanat.



Trêve de paroles (sans musique pour le coup), je vous propose deux cadeaux.


 
Le premier est une version en public d’une chanson qui semble avoir votre préférence :

«Sous le cerisier » interprétée ici au Domaine des Terres Vivantes à Blaceret (dans le beaujolais).







 
 
 
 
                 Et le second est une version acoustique d’un des titres phares de « Pauvres Terriens »       
                                            la chanson « Allez Y en Malaisie » :
 




Excellente écoute et à très vite !!

mercredi 2 avril 2014

Un flash back salutaire pour un ailleurs sans barrières

 En terminant sa conversation téléphonique avec son amie Férielle, Mimouna (incarnée par Rachida Brakni ),eut donc l'envie de revenir à St Genis des Champs ou elle avait passé les premières années de sa vie. Un quartier populaire non loin d'une grande ville ou , malgré les difficultés, Mimouna gardait de bons souvenirs.



En bas de son immeuble, un peu de verdure , un grand parking et un garage qui ne servait visiblement à personne à coté duquel se trouvait un arbre qui de manière tenace continuait à fleurir et à donner un peu de luminosité au teint blême des HLM de St Genis des Champs.



N'oublions pas la petite école ou Mimouna et ses amis avaient appris à lire , écrire et compter (surtout sur elle même).




En revenant sur les lieux de son enfance, Mimouna fut un tant soit peu déçue de constater que cet univers n'était pas aussi rayonnant que sa mémoire en gardait.



En compagnie de Gino qui l'avait accompagné au cours de ce pèlerinage païen, notre Shéhérazade prit le temps de faire quelques photographies afin d'alimenter son compte Twitruc et d'en faire profiter son proche entourage.
 
Gino avait toujours à coeur de faire le maximum afin que Mimouna se sente au mieux et que l'existence qu'elle menait toujours tambour battant soit plus acceptable et même davantage encore.
 
 
 
La belle Shéhérazade  était comblée par ses attentions et leur histoire lui donnait du coeur à l'ouvrage même si elle avait tendance à refuser un peu inconsciemment ce que les sentiments apportent à la vie.
 
Pour le moment tout du moins .
 
 
Quelques semaines plus tard, la vue d'un petit rongeur sans défense dans sa cuisine donna un coup d'accélérateur aux envies de grand large de Mimouna ...Il suffit parfois d'un petit rien pour changer le cours des choses.
FIN
 

mardi 18 février 2014

Une Shéhérazade du vingt-et-unième siècle qui avait souvent mal aux autres




Il était déjà 19 h passé en ce soir d'août ou l'orage commençait à gronder . Mimouna( incarnée par Rachida Brakni )  rentrait chez elle après avoir quitté le domicile de son ami Gino .


D'abord  quelques courses en sa compagnie .

- "Oh ! trois fois rien lui dit elle , un peu de lait pour mes enfants et de la salade pour le dîner !'


Finalement , en sortant du supermarché , Mimouna avait réussi à remplir un caddie entier . Elle était souvent comme çà Mimouna , une jolie brune au caractère bien trempé ,fragile et forte à la fois avec bien souvent des étoiles dans les yeux et le goût pour les silences qui en disent bien plus qu'elle ne voudrait l'oser .


Une  Shéhérazade, une vraie Shéhérazade des temps modernes , drôle et pertinente avec un coeur gros comme çà ! Elle avait à cœur de s'occuper des autres avant ses propres envies . Il faut dire qu'elle avait rencontré de sacrés spécimens dans son existence . Elle avait du coup un peu du mal à faire confiance aux gens et , en même temps ,elle avait à cœur de les rendre heureux au détriment de son bonheur personnel (qu'elle mettait souvent entre parenthèse alors qu'il lui suffisait d'ouvrir un peu plus la porte qu'elle avait déjà ouverte avec joie )


L'avènement des réseaux sociaux du type Twitruc et du phone portable l'avait enthousiasmé à un point tel qu'elle adorait bichonner sa page Twitruc.

Mais , Mimouna prenait souvent très à coeur ce que bon nombres appelleraient des petits riens . -Allez ! on va faire des photos avec ma robe indienne ! lança t-elle au fidèle Gino .

Les photos s'enchaînaient et notre Mimouna de cadrer , recadrer , réduire par ci , corriger par là .


 Quand tout était bon ! hop ! elle avait perdu trace de la photo . Gino avait beau lui dire que ce n'était pas grave , elle continuait à dire que

- "Non ! je vais changer la couverture , mais , tu comprends , si je fais çà , d'autres vont me copier, c'est fou , pourquoi ces fichus nanas veulent me copier ?" Et c'était parti ! blablabla ...blablabla mais c'était charmant et désarmant .



Il faut dire que grâce (ou à cause , c'est selon ) de Twitruc  elle avait fait la connaissance de Jules Edouard , un psychologue écrivain et érotomane . Ce grand gaillard habitait dans le sud de la France et écrivait des ouvrages sur les Gouniafiés (ces personnes incapables du moindre sentiment humain positif et bienveillant ) .

Par l'entremise de Jules Edouard , Mimouna avait (enfin !!!) tourné la page d'une histoire similaire .

Mais notre Mimouna était devenue (enfin s'était octroyé cette fonction ) la bonne conscience de Jules Edouard .

Lorsque celui franchissant la ligne jaune : Mimouna faisait les gros yeux à notre colosse à la dégaine de Gérard Depardieu .

- "Tu te rends compte , Gino, il va habiter avec cette femme que j'ai vu , il y a peu ! Il  se balade en slip devant elle ! tu vas pas me dire ça se fait pas !"

Sacrée Mimouna , Gino lui répétait que c'était sa vie après tout . "Non Non Non" disait elle avant aplomb , Il va encore faire une connerie le grand dadais ! Pire que mes deux gosses ! 






 
 

Mimouna avait la curieuse habitude de  se préoccuper d'abord des autres avant de se poser la simple question de savoir si elle se sentait au mieux dans sa vie .

Besoin de repères depuis toujours et soif de vivre intensément mais , avant tout : d'être respecté . Pour Gino ce n'était pas simple tous les jours mais , paradoxalement ,la relation qu'il entretenait avec Mimouna lui procurait un bien être serein et créatif .

Le lendemain , alors qu'elle dialoguait au téléphone avec sa meilleure amie , Mimouna eut soudain l'envie irrépressible de revenir sur les lieux symboliques de son enfance ...




mardi 21 janvier 2014

Juke Box Remember : "Vancouver" de Véronique Sanson


Alors que l'antre blogesque "le Magicien OX " fêtera bientôt ses 7 printemps et que l'actualité et la grisaille nous assaillent , l'occasion est idéale pour foutre un peu de soleil et de musique dans nos p'tites têtes .

Voici donc le troisième épisode du JUKE BOX REMEMBER !

Il sera consacré aujourd'hui à la chanson "Vancouver" de Véronique Sanson parue le 19 févier 1976 (sur l'album du même nom ) .


 Véronique Sanson, Auteur, Compositeur , Interprète et pianiste de talent fut  révélée au grand public en 1972 avec un premier album remarquable (réédité il y a peu ) intitulé "Amoureuse"  , disque réalisé sous la houlette du gentil et talentueux Michel Berger qui était à l'époque son compagnon (mais çà, c'est une autre tambouille ).



Ajoutons que l'entrée remarquée à cette époque de Véronique Sanson dans le petit monde variétistique français fut une véritable révolution .

Nous sortions d'une longue période yé yé et le moins que l'on puisse dire c'est que la chanson française conjuguée au féminin (mis à part quelques exceptions comme Françoise Hardy ) ne donnait rien de véritablement croustillant à se caler entre les esgourdes .




La jeune femme , blonde , timide avec une voix tour à tour , puissante , douce, rageuse et des textes modernes et des arrangements classieux qui sonnent très anglo-saxon se fit donc , grâce à ce disque vite remarquée .


Les médias se l'arrachèrent et le grand public fit de son 45 tours "Besoin de Personne" (issu de l'opus "Amoureuse") un très gros tube qui s'écoula à plus de 200 000 exemplaires .


Une manière authentique , sincère , bluesy et terriblement féminine de chanter l'amour sans tomber dans les clichés jusqu'ici (début des années 70 ) véhiculés dans la chanson française .





Elle enchaîna ensuite les albums et les apparitions scéniques marquant ainsi , et très vite, sa singularité .

Sa popularité grimpa grâce à de nombreuses apparitions dans moult émission TV et radios et autres entretiens dans des journaux et magazines afin de toucher un large public .

Vers la fin de l'année 1972 , la petite frenchy quitta brusquement la France pour suivre le musicien américain Stephen Stills  (du groupe mythique Crosby , Stills , Nash and Young ) . Ce fut pour elle (passons sur sa vie privée ) un véritable changement musical et cette nouvelle direction se fit vraiment ressentir avec son opus suivant intitulé "Le Maudit".

Mais , faisons une halte avec son quatrième album paru le 19 février 1976 et baptisé "Vancouver" , un disque enregistré à Londres et produit par Bernard Saint Paul .

Un 30 centimètres  qui, sans être le meilleur de sa brillante discographie , mérite le détour avec l'apport de quelques pépites .

Le public ne se trompera pas puisque le 33 tours "Vancouver " sera son premier disque d'Or (100 000 exemplaires vendus ) porté par la chanson titre qui sera un grand succès et qui s'avère être un petit bijou . Retrouvons donc , Véronique Sanson en 1976 lors d'un Show TV interprétant ce tube (devenu un classique ) "Vancouver" :